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réseaux sociaux

19 février 2010

Aux sources du marketing viral Kevin MELLET

Dans le monde l’aujourd’hui où le client est roi, de nouveaux termes se sont instaurés : social media working, word of mouse, buzz marketing et web 2.0 qui a été intronisé officiellement par les médias traditionnelles. Les sites web 2.0, caractérisés par la participation importante des individus sous forme de réseaux sociaux, crée une nouvelle économie qu’on appelle wikinomics. Une nouvelle économie où la transparence du marché et l’élément le plus important bien que dans certains cas, ce nouveau marketing viral peut menacer voire même défaire des marques. Grace à sa sociabilité, le web 2.0 est le chemin le plus court pour l’extension du marketing viral aux réseaux de relations personnelles. Cependant, une nouvelle pratique est mise en vigueur, celle d’utiliser les réseaux sociaux tels que hotmail et facebook qui sont considérés comme des leaders d’opinion pour communiquer les marques et les produits. Bien que cette évolution entrevoit de nouvelles opportunités, elle court de nouvelles menaces le fait qu’elle risque de changer carrément le principale but des réseaux sociaux.

Aux sources du marketing de l’influence

La sociologie des relations interpersonnelles

Les travaux de sociologie sur la décision individuelle réalisée par l’équipe  de P Lazarsfeld ont démontré l’influence des réseaux sociaux dans les décisions d’achat. Des résultats qui ont été traduit par le word-of-mouth(WOM) marketing.Ces travaux d’étude se divisent en trois sections :

L’influence des relations interpersonnelle dans la prise de décision, le lien entre les réseaux sociaux et le marché et en dernier l’analyse structurale des réseaux sociaux.

La première étude de BASR, the people’s choice, a été effectuée sur 600 adultes pendant une compagne présidentielle. Les réponses des enquêtés sur la question « qui vous a influencé pour stabiliser ou modifier votre intention?» n’était pas « la radio » ou « la presse » mais «mon beau frère ». Ainsi, deux conclusions ont été mises en évidence : d’une part, les effets de la compagne qu’elle soit politique ou publicitaire sont limités, d’autre part, l’influence personnelle au sein de groupes et importante. Une influence exercée par une catégorie d’individus appelés leaders d’opinion qui jouet l’intermédiaire entre la majorité du groupe et les médias.

Une autre étude qui se dirige dans le même cadre a été réalisée par R.Merton. Ce dernier a demandé à 86 personnes de désigner les gens auxquels ils demandent conseils pour prendre leurs décisions. Les caractéristiques de ces individus qu’on appelle leaders d’opinion se diffèrent selon le domaine et le milieu d’exercice. Afin de tester les hypothèses constituées des études précédentes, P.Lazarsfeld et Katz réalisent une étude auprès de 800 femmes. Les résultats ont montré que les contacts personnels ont une grande importance dans la prise de décision et que certaines femmes en plus d’importance par rapport aux autres. Ils ont tiré les conclusions suivantes : les caractéristiques des leaders varient suivant le domaine et l’âge est le facteur le plus important contrairement au statut social.

La deuxième dimension de cette étude montre qu’une petite minorité des leaders d’opinion (influents) servent d’intermédiaire entre la majorité des gens et les mass médias. Ils sont actifs et leur attention est tournée vers la compréhension. Leurs conversations avec les influencés entraine la prise de décision des deux contés, car l’opinion des autres compte pour les influents.

Réseaux de relations et qualité de biens

Les travaux de sociologie économique qui mettent l’accent sur la qualité des biens et des personnes se sont focalisés sur l’influence des relations personnelles dans la prise de décision. Stigler prend l’exemple des petites annonces qui permettent la rencontre entre acheteurs et vendeurs potentiels. Il note que l’identification des partenaires via ce mode de communication est si couteuse que l’introduction d’intermédiaire chargé de distribuer l’information.

Concernant l’hypothèse que l’essentiel de la recherche consiste à prospecter plus d’offre et de demande, A.Rees remarque que les modèles de prospection et d’intermédiation de Stigler se focalisent sur la marge extensive de la recherche, ainsi, ils négligent la marge intensive qui permet d’obtenir d’avantage d’information sur le contenu d’une offre déjà reçu.

Selon Rees, la marge extensive et plus importante quant il s’agit de biens ou de services standardisés, mais quand la qualité de ces biens est variée, la marge intensive est plus importante. Cependant, les services publics de placement et les petites annonces sont les plus performants pour transmettre l’information à sa marge extensive, quant à la marge intensive, se sont les réseaux de relations et les recommandations personnelles.

L’enquête de Karpik réalisé sur le marché des avocats a mis en évidence l’importance des réseaux interpersonnels qui placent leur relation avec les clients sous le sceau de la confiance.

La diffusion des innovations 

L’enquête de Coleman et al réalisée auprès d’un ensemble de médecins retrouve un résultat similaire à celui de Lazarsfeld et Katz, à savoir l’existence des leaders d’opinion ainsi que le facteur du degré d’intégration et de sociabilité. Par la suite, de nombreuses études ont été réalisées dans le même contexte. Elles ont montré que la structure du réseau influence la circulation de l’information.

Le marketing du bouche-à-oreille 

L’équipe de Lazarsfeld a joué un rôle important dans le développement du marketing. Elle a reçu une demande de la direction de Time magazine pour étudier ses lecteurs. Selon Katz, le contacte avec les leaders d’opinion des réseaux sociaux encourage le marketing du bouche-à-oreille.

De l’existence du WOM et ses effets 

En citant les études de ses homologues, Brooks constate le rôle déterminant que joues les réseaux interpersonnels dans la dynamique de diffusion de nouveaux produits. Il remarque également qu’une partie du marché n’est pas intégrée aux réseaux de relations. De nombreuses études ont succédé et elles ont montré toutes l’importance du WOM dans l’influence et son efficacité qui dépend du type de produits.

Dellarocas explique les deux effets du WOM sur un produit : une influence exercée par les consommateurs satisfait et une autre exercée par les consommateurs mécontents qui incite à améliorer la qualité du produit.

La question de l’appropriation par le marketing des ressources du WOM 

Afin d’agir sur le WOM à des fins marketing et publicitaire, les entreprises exploitent les réseaux et interviennent dans les conversations des internautes  en se faisant passer pour des consommateurs. Cette pratique leur permet de cibler les leaders d’opinion dits influents considérés comme les éléments les plus importants du WOM marketing. Selon Brooks, la recherche de ces leaders doit être plus déterminée du moment que ces dernier se différent selon le produit.

Quant à Horsky et Simon, ils incorporent la publicité traditionnelle et le WOM. Ils s’intéressent à un investissement publicitaire dans la première période destiné à informer les innovateurs. Cet investissement peut être réduit une fois les innovateurs ont adapté le produit.

Bien que de nombreux travaux aient soutenu l’assertion de Katz selon laquelle le WOM marketing traduit l’application du two-step-flew, Balter et Butman considère que la réussite d’un produit quelconque ne revient pas forcément aux leaders d’opinion mais à tous les individus intégrés dans les réseaux de relation.

En se basant sur plusieurs enquêtes, Smith défend l’idée que le degré de connexion ou d’intégration d’un consommateur n’a pas d’incidence sur la propension à échanger les recommandations avec d’autres.   

Un constat similaire est parvenu par Garcia Bardidia. Il renforce l’idée que les échanges entre les consommateurs ne sont pas unilatéraux et que les leaders d’opinion répondent souvent à des demandes d’information.

D’après toutes ces études, il est évident que le WOM marketing est un phénomène qui a une influence massive sur les entreprises mais l’existence des influents et leur impact sur le reste des individus est d’avantage discuté.

Un point sur l’analyse mathématique est statistique des réseaux 

Cette partie discutera la circulation de l’information et l’influence des réseaux sociaux d’après les études réalisées.

La controverse sur les influents rebondit au sein de la new science of networks

The new science of networks est liée aux développements des ressources informatiques et aux bases de données électroniques de grande échelle dont la première contribution porte sur les réseaux dits « small worlds » et cela en leur contribuant un grand coefficient de clustering (la longueur du chemin entre toute paire de sommet) et une petite moyenne pour la longueur du chemin moyen. Kleinberg propose, par la suite, une généralisation de ce modèle en intégrant la dimension Searchability.

D’après Barabasi, la loi de puissance explique le phénomène de l’attachement préférentiel dans les réseaux sociaux. Ce phénomène fait que certains individus ont plus de contacts par rapport à d’autres pour la simple raison que les gens qui s’ajoutent à un réseau se connecte à ceux qui ont un fort degré, ce qui fait que ces derniers joues un rôle clé dans la diffusion au sein des réseaux sociaux.

Les réseaux de relations sur internet 

À côté de l’e-mail et de la messagerie instantanée, de nombreux outils, qui rendent visible la conversation entre individus, se sont développés sur Internet: forums, blogs, sites de réseaux sociaux, sites de partage de contenu auto-produit, etc. D’un côté le web 2.0  offre de nouvelles possibilités en matière d’extraction des données relationnelles et d’observation des conversations interpersonnelles, de l’autre, il possède des propriétés qui l’éloignent des formes de relations analysées traditionnellement sous le qualificatif de WOM.

Les quatre propriétés du lien social sur Internet selon Cardon et Prieur : les liens se caractérisent par leur caractère public qui est souvent associé à un contenu publié, les relations sociales sur Internet prennent souvent une signification propre au système d’échange incorporé dans le dispositif de rencontre. Sur les sites web 2.0 sur lesquels les personnes communiquent à partir de leur page de profil personnel, il est possible d’identifier des variables de popularité ou d’audience et des variables d’influence.

Une étude des interactions sociales sur Twitter permet à Huberman et al de mettre en évidence deux réseaux sociaux : le réseau visible regroupant les amis et « followers » déclarés, et le réseau invisible des « vrais » amis.

Pour conclure, il convient de noter que l’émergence d’une littérature importante sur la circulation de l’influence sur Internet. Elle s’appuie sur les dispositifs conversationnels mis à disposition des internautes, et utilisés aujourd’hui à très grande échelle, déplaçant les frontières du privé et du public, et modifiant l’échelle des échanges informationnels interpersonnels.

Le marketing viral, simple déclinaison numérique du WOM marketing?

Le marketing viral émerge d’un côté, le développement des communications émises par ordinateur qui permet de diffuser l’information et  d’influencer avec une grande vitesse, de l’autre, l’enregistrement des données permettant leur exploitation du fait que les conversations web 2.0 ont un caractère public. Pour certains, le marketing viral est un copier-coller du WOM marketing sur Internet à savoir l’identification et le ciblage de « leaders d’opinion ».

Dodds et Watts ont montré que la réussite d’une campagne dépend de l’environnement et que la circulation virale d’un message est davantage liée au fait que les individus se laissent aisément influencer  et non pas à la présence de leaders. Ainsi, face à la simple transposition du WOM marketing, l’internet se dessine une seconde approche qui met davantage l’accent sur la transmission du message entre personnes que sur l’identification des leaders d’opinion.

Pour cela, il convient d’analyser de manière plus fine et plus systématique pourquoi et comment les messages, les idées et les produits, circulent dans les réseaux numériques surtout que ces messages sont retravaillés, remixés, distordus voire détournés.

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19 février 2010

De l’importance des réseaux sociaux en marketing de Sylvie CHABI

Cet article montre que les analyses réalisées sur les réseaux sociaux ont apporté des réponses sur les questions relatives au marketing. Il s’intéresse à la notion du réseau dans le contexte du marketing, les résultats de la recherche en physique statistique relatifs au marketing et il exposera quelques définitions de l’analyse des réseaux.

L’analyse des réseaux sociaux repose sur une conception des relations sociales en termes de liens et de nœuds. Un réseau peut être représenté par un graphe constitué d’un ensemble de points qu’on appelle les acteurs du réseau (personnes, des organisations, etc.) et d’un ensemble de segments reliant deux de ces points (amitié, coopération, etc.)

Dans un réseau, les distances entre les éléments sont mesurées par la longueur des chemins qui existent entre eux et le chemin est composé d’une succession de liens. Par définition, la distance géodésique entre deux sommets est la plus courte distance les séparant. Ainsi, les réseaux qui présentent des distances géodésiques faibles vérifient la propriété du « petit monde ».

Milgram a mis en évidence ce phénomène, il a indiqué que six intermédiaires suffisent pour relier deux personnes. Une autre caractéristique d’un réseau a été identifiée, le coefficient de clustering qui se repose sur un penchant l’homophilie (la tendance à se regrouper et se lier avec des personnes semblables).

Les réseaux en marketing

Les réseaux ne sont pas nouveaux en marketing. Le bouche-à-oreille et les phénomènes de diffusion sont étudiés depuis de nombreuses années ainsi que  la puissance  des réseaux de relations interpersonnelles. L’importance de ces éléments a été soulignée dans de nombreux articles qui les ont étudiés dans de différentes situations.

La technologie offre de nouvelles possibilités d’analyse de ces phénomènes et un nouveau vocabulaire s’est répandu. Le mot « buzz », que d’après Rosen, est l’ensemble du bouche à oreille d’une marque (les communications interpersonnelles). En plus, l’internet fait que les réseaux deviennent de plus en plus importants. On parle aujourd’hui d’internet WOM (Word of mouse) à la place de (Word of mouth) qui permet un meilleur accès aux données.

Le  marketing porte un intérêt grandissant pour la notion de réseau. Du point de vue académique, nous avons l’exemple du  Mcnnectivity project qui nous permet de calculer l’équivalent du nombre d’Erdos dans le cercle particulier des chercheurs en marketing en place de celui des mathématiciens. Du point de vue des consommateurs, nous avons le succès planétaire de Facebook, Wikipedia ou YouTube. Ces sites sont des communautés de services ou réseaux de collaboration représentatifs de l’approche Web 2.0 qui est fondée sur les interactions entre utilisateurs.

Les hubs, ces leaders qui rendent le monde petit

Les réseaux aléatoires sont très éloignés des réseaux réels, notamment en termes de clustering tandis que les réseaux réguliers s’approchent davantage des réseaux réels car ils présentent des clustering élevés malgré leur écartement du point de vue de la distance géodésique. Watts et Strogatz proposent un nouveau type de réseaux qui présentent les deux caractéristiques souhaitées (fort clustering et faible distance géodésique) ; ce sont les réseaux dits « petit monde » mais sa thèse n’est pas totalement satisfaisante. La présence d’éléments centraux, observée dans les réseaux réels, n’est pas prise en compte dans ces modèles. Certains éléments appelés des hubs (leaders d’opinion) se distinguent car ils communiquent plus que les autres. Ils rendent le monde petit à leur mesure et une fois repérés, la communication des messages devient maitrisée.

19 février 2010

bibliographie

, n° (157-158), 2009/5-6. 328 pages.

MELLET, Kevin . « Aux sources du marketing viral ». Réseaux

lien: http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RES_157_0267

CHABI, Sylvie. « De l'imprtance des réseaux sociaux en marketing ». Reflets et perspectives de la vie économique, (Tome XLVII), 2008/2. 104 pages.

Lien: http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RPVE_472_0095

19 février 2010

synthèse générale

Le marketing viral ou buzz marketing, vise à diffuser un message publicitaire à une vitesse exponentielle. Cette stratégie, s’effectue grâce à Internet notamment le Web 2.0 qui place l'internaute au cœur du processus de communication. Ainsi, les internautes, deviennent des ambassadeurs ou des pourfendeurs des marques. Ce phénomène a été étudié depuis de nombreuses années. C’est un outil de communication à double tranchant qui commercialise mais aussi défait de grandes marques

Les enquêtes réalisées sur les réseaux sociaux montrent la grande influence qu’ils ont sur la prise de décision. Les réalisateurs de ses études sont tous d’accord sur l’importance des réseaux de relations dans le marketing grâce au lien qui les relit avec le marché. Les études ont montré également l’existence des influents appelés les leaders d’opinion. Ces derniers jouets le rôle d’intermédiaire entre les mass médias et le reste des gens et ils sont différents selon le type du produit ou du service. Un phénomène s’ajoute, c’est celui de l’attachement préférentiel qui est relié à la loi de la puissance des leaders. Une puissance traduite par le fait que certains individus ont plus de contacts par rapport à d’autres, ils ont un fort degré, ce qui leur permet d’exercer leur influence sur le marché. Cette influence peut être positive comme elle peut être négative par rapport aux entreprises. Certains discutent leur existence et leur impact sur les individus et ils affirment que les échanges entre les consommateurs est bilatéral.

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